Le swap, pour renouveler ses vêtements sans en acheter
Dans mes plus vieux souvenirs, nous swappons, échangeons (en français) nos vêtements depuis toujours.
Cela commence entre frères et sœurs et ensuite entre copin.es. On aime porter les vêtements cool de sa grande sœur ou de son grand frère, cela nous donne l’impression d’appartenir au monde des plus grand.es.
Je me souviens aussi des “before”, où l’on sortait le dressing au complet de notre pote pour essayer de se looker comme jamais pour The soirée.
J’ai ensuite continué mon chemin, sans trop échanger car nous n’avons pas toujours le dressing des copines à porter de mains.
Je me suis donc tourner vers les friperies de Barcelone, puis d’Australie et enfin Montréal. Le voyage et les expatriations nous aident à devenir plus minimaliste.
En 2011, les événements de “SWAP PARTY’S” étaient super tendance, en Amérique du Nord.
- Le concept est de se procurer une entrée en ligne, puis de faire le tri dans son dressing, on dépose ensuite ses fringues quelques jours ou heures avant le début de l’event.
- Puis les organisateurs.rices donnent leur GO et on part à la chasse à la pépite.
- On repart avec des nouvelles fringues pour 15$ l’entrée.
Je trouve alors l’idée hyper dynamique et innovante comme nouveau modèle de consommation. Petit à petit, mes achats de vêtements, même seconde main, diminuent; car je trouve mon compte avec le swap. Tellement plus économique et écologique.
Pour la petite histoire, le swap est né en Amérique du Nord, puis quelques modèles voient le jour en Europe comme en Angleterre. Après avoir expérimenté les “swap party’s” montréalais, je fais la connaissance d’Annette Nguyen, la fondatrice du Shwap Club qui transforme ce concept d’événements en boutique physique, et là c’est la révélation, j’arrête vraiment d’acheter mes vêtements. Je décide alors en janvier 2019 d’ouvrir le concept dans le Sud de la France, afin de faire connaître ce mode de consommation révolutionnaire au plus grand nombre.